Ils avaient entre 17 et 20 ans lorsqu’ils ont abandonné leur langue, leur nationalité, leur identité pour coiffer le képi blanc.
Certains sont devenus légionnaires par goût de l’aventure, ou parce qu’ils avaient commis « des bêtises ». D’autres se sont engagés, poussés par la misère, par les aléas de l’histoire ou parce qu’ils rêvaient depuis toujours d’être là, à la guerre, de renifler l’odeur du danger, celle de la mort.
Les plus anciens ont connu « l’Indo », l’Algérie. Les plus « jeunes » sont partis en opération dans les Balkans, le Liban, le Tchad, ont sauté à Kolweizi…
Ils vivent aujourd’hui à l’Institution des invalides de la Légion étrangère, près d’Aix en Provence, un établissement unique au monde, où la légion accueille tous ceux qui ont servi sous le drapeau rouge et vert et qui ont eu besoin de poser leurs bagages.
Certains y font halte pour quelques mois. Pour d’autres, c’est la dernière demeure.
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PRIMED 2014 |